jeudi 16 juillet 2009

Une "résignation tranquille"

Ce texte dans Le Devoir d'aujourd'hui me rappelle ce que Marc Garneau nous a dit lors de sa conférence à l'Université d'Ottawa en avril dernier. En réponse à une question au sujet de l'exploration de la planète Mars, il a lancé que s'il y avait vraiment une volonté de se rendre sur Mars, nous y serions déjà arrivés.

J'ai un peu l'impression que nous vivons maintenant dans une époque où nous pouvons tout faire : ce n'est pas la technologie qui nous impose des limites, mais bien les dirigeants et leur soif de l'argent.

"Notre gouvernement fédéral, sous la direction de M. Stephen Harper, travaille très fort à ce que nous reculions le plus possible dans les domaines de l'énergie et de la lutte contre les changements climatiques, mais est confronté à la vision de M. Obama. Quel dilemme que d'obéir à Obama et en même temps aux patrons qui financent ses campagnes, c'est-à-dire les compagnies d'hydrocarbures et les banques!"

C'est triste :

"Alors que dans les années 1960 on nous proposait des projets d'avenir, en 2009 on nous propose des projets des années 1960!"

Je pense que j'aurais aimé vivre la Révolution tranquille : ça a dû être une époque vraiment magique, où tout change et on est plein d'espoir pour l'avenir. Aujourd'hui, nous avons réussi à élaborer toutes sortes d'énergies "alternatives" mais elles ne semblent être adoptées que par les granos. La résignation de Monsieur Tout-le-monde. Entre deux options, la plus facile à choisir est toujours le "statu quo"...

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