jeudi 22 décembre 2011

Écriture québécoise

À lire : Jean Perron, écrivain favori d'un collègue que j'estime beaucoup.

« Écrivain, musicien et artiste visuel, Jean Perron poursuit inlassablement son travail de création. Sa poésie est affichée dans le parc de la Francophonie à Gatineau, les autobus de Trois-Rivières et le métro de Montréal. Elle circule aussi dans le cyberespace sur plusieurs sites.

Le titre, Instantanés, renvoie d'abord à l'image, le cliché photographique pris de façon rapide et spontanée, extirpant quelques souvenirs figés en dehors de la mouvance du temps. Contrairement au cliché capté de façon contrôlée, les instantanés sont toujours synonymes de moments volés à la réalité de l'être montré dans sa nature propre. C'est ce que nous retrouvons dans cet ouvrage qui comporte des souvenirs imagés de moments particuliers, tels de petits tableaux, donnés à voir à travers le regard sensible du créateur. En plus du regard, tous les autres sens sont sollicités pour écrire la lumière et « la mélodie d'un instant / filant les lueurs des siècles ».

Composé de plus de 30 textes, Instantanés traite de la solitude, de l'errance, du rêve, de l'amour, de la mort, le tout empreint d'un mélange de nostalgie et de beauté. Instantanés est une transmission d'événements, vus tantôt avec douleur et impuissance, tantôt avec douceur et le sourire aux lèvres, qui ne laisseront personne indifférent. Car les Instantanés poétiques de Jean Perron font appel, de par la similitude existentielle entre les êtres, aux « instantanés » de nos propres souvenirs « pour envelopper nos gestes / d'un halo intemporel ».

Instantanés de Jean Perron se compose de textes poétiques accessibles et concrets, qui sauront intéresser le grand public.

Je suis l'ombre étirant son pas
jusqu'à la lumière

dans une phrase figée
un glissement de sens

je deviens cette eau vive
que le fond n'arrive pas à arrêter. »

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