vendredi 24 juillet 2009

Vivre à la campagne?

Je viens de tomber sur un article intéressant sur la vie en région. (À lire aussi : les commentaires!)

Je pense souvent à déménager. À vivre n'importe où sauf ici. (Même si la capitale du Canada a souvent été classée comme une des meilleures villes.) Mais je me demande si je m'y plaiserais vraiment plus... j'ai tout ce qu'il faut ici : des centres de parachutisme, des parents qui habitent proche-mais-pas-trop-proche, des activités culturelles à n'en plus finir, des pistes cyclables, des parcs. (Et surtout : pas plus que ce qu'il faut! Pas de 2e voiture, pas de grand terrain à tondre, etc.)

"Il y a un mythe qui veut que la vie soit plus belle hors des grands centres. En banlieue, à la campagne - enfin partout sauf en ville -, c'est la paix, l'air pur, les vastes espaces verts où la main de l'homme n'a pas encore posé le pied.

S'exporter loin des grosses agglomérations qui puent, c'est dire "Oui, je le veux!" à un mode de vie plus sain.

Le mythe de la belle vie en région n'est ni tout à fait faux ni tout à fait vrai.

Certes, à l'échelle individuelle, la vie rurale a ses avantages: calme, nature, accès plus facile à la propriété. Mais si l'on observe les choses en mode macro, la dispersion de la population sur un vaste territoire est loin d'être une solution durable. Sur le plan écologique, c'est même une catastrophe. Croyez-le ou non, la ville a un avenir plus vert que la région.

C'est n'est pas moi qui le dit, mais l'ONU, qui soutenait dans son récent rapport État de la population mondiale 2007/Libérer le potentiel de la croissance urbaine: "Les villes offrent de meilleures chances de durabilité à long terme".

Grâce aux villes, la moitié de l'humanité occupe moins de 3 % de la surface émergée de la planète. Cela contribue à sacrer patience aux milieux naturels. Bon point.

En revanche, hors des villes, chaque tartempion possède son terrain gazonné, sa tondeuse, son barbecue, sa thermopompe, son bungalow. Les habitations, plus spacieuses que nécessaire, pompent plus d'énergie pour le chauffage et la climatisation. Résultat: l'habitant des régions occupe sur la Terre plus de place que le citadin.

Mais surtout, à l'extérieur des villes, l'automobile n'est pas une coquetterie. C'est une obligation. Parce que les distances à couvrir sont plus grandes, parce qu'il n'existe souvent aucun système de transport en commun, il faut brûler du pétrole pour se rendre au travail, à l'épicerie, au Wal-Mart, à l'aréna, chez le coiffeur. Partout. Résultat: le citoyen motorisé des régions produit plus de gaz à effet de serre que le citadin. [...]"

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