I probably won't be posting much here over the next little while, because THIS IS IT: the final month of my Masters'! My final month as a student for, oh, probably a long time. (Although I'm not saying forever.)
This next month is going to be pretty intense: although I have my entire thesis pretty much written, there is still quite a bit of editing to do and I anticipate lots of back-and-forth of the final document between me and my thesis director.
I started this blog just as a way to keep track of random ideas that popped into my head, or thoughts about books that I'd just read. Then it became a place for me to get out all of the thoughts I was having about marriage. (Because I had to get them out, they were driving me - and my wonderful MB - nuts!)
More recently, I've enjoyed writing here, and I think I'll write more regularly this summer. About books, skydiving, life in the capital of this country... about living on the border between two languages and two cultures. About how language shapes your identity, maybe.
We'll see.
À bientôt.
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vendredi 9 avril 2010
vendredi 19 mars 2010
Mon prénom
Une amie m'a envoyé un lien à un site qui donne la « signification des prénoms ». (Voici le lien. Mais attention, le site est vraiment laid, il y a plein de mots clignotants!)
Curieuse, j'ai cherché mon prénom, bien sûr. Et puis il me semble que c'est une excellente description de mon caractère. Mes parents ont bien choisi!
Kim
Patronyme coréen
Se fête le 16 septembre
CARACTÈRE
Fières et orgueilleuses, ce sont des femmes qui cultivent leur distance.
Esprit très critique, l'humour décapant, elles aiment dominer et commander, leur autorité naturelle les y aide.
Intelligentes, travailleuses opiniâtres, leur capacité d'adaptation est grande, d'ailleurs, elles aiment que ça bouge.
Ce sont des anticonformistes avec un petit côté de fantaisie qui agrémente la vie.
NUMÉROLOGIE
Si cette personne est née sous le signe zodiaque du...
TAUREAU
Le Taureau a besoin de concret. Doté d'une forte sensualité, les cinq sens bien en éveil, il apprécie tout ce qui peut les combler: nourriture, confort, sensualité, choses agréables et paisibles de la vie, la campagne, la nature. La sécurité et la stabilité sont primordiales pour lui. Il cherche à acquérir, posséder et conserver. On dit qu'il apprend lentement, mais quand il sait quelque chose, c'est pour toujours.
La seule partie qui me semble fausse est la dernière ligne. J'ai toujours pensé qu'au contraire, j'apprenais très rapidement...
Curieuse, j'ai cherché mon prénom, bien sûr. Et puis il me semble que c'est une excellente description de mon caractère. Mes parents ont bien choisi!
Kim
Patronyme coréen
Se fête le 16 septembre
CARACTÈRE
Fières et orgueilleuses, ce sont des femmes qui cultivent leur distance.
Esprit très critique, l'humour décapant, elles aiment dominer et commander, leur autorité naturelle les y aide.
Intelligentes, travailleuses opiniâtres, leur capacité d'adaptation est grande, d'ailleurs, elles aiment que ça bouge.
Ce sont des anticonformistes avec un petit côté de fantaisie qui agrémente la vie.
NUMÉROLOGIE
Si cette personne est née sous le signe zodiaque du...
TAUREAU
Le Taureau a besoin de concret. Doté d'une forte sensualité, les cinq sens bien en éveil, il apprécie tout ce qui peut les combler: nourriture, confort, sensualité, choses agréables et paisibles de la vie, la campagne, la nature. La sécurité et la stabilité sont primordiales pour lui. Il cherche à acquérir, posséder et conserver. On dit qu'il apprend lentement, mais quand il sait quelque chose, c'est pour toujours.
La seule partie qui me semble fausse est la dernière ligne. J'ai toujours pensé qu'au contraire, j'apprenais très rapidement...
mercredi 6 janvier 2010
Les dictionnaires de synonymes / thésaurus
I really think that thesauri are my favourite books in the world.
Yes, really.
Oh, the possibilities...
And the method! The thematic index in Roget's Thesaurus, for example! To organize all of language...!! C'est comme un arbre de domaine pour TOUTE LA LANGUE. Yes, I like systems (INTPs usually do)...
Ok I am really geeking out here.
Yes, really.
Oh, the possibilities...
And the method! The thematic index in Roget's Thesaurus, for example! To organize all of language...!! C'est comme un arbre de domaine pour TOUTE LA LANGUE. Yes, I like systems (INTPs usually do)...
Ok I am really geeking out here.
samedi 28 novembre 2009
Piquée par le virus
À l’automne 2008, je me suis jetée dans le vide. J'ai sauté d’un avion depuis 13 500 pieds du sol.
Heureusement, j’étais bien attachée à un instructeur tandem (tandem master) qui a ouvert notre parachute 45 secondes après que nous ayons sauté de l'avion, et qui nous a posés tout doucement sur l’aire d’atterrissage quelques minutes plus tard. Mais avant même de toucher le sol, je voulais recommencer.
Impossible d’exprimer par des mots la sensation éprouvée par la chute libre! Tout le monde se demande quel effet cela fait de sauter en parachute. Est-ce comme se laisser tomber? Ou est-ce plutôt comme flotter dans l’eau ou faire de l’apnée? En fait, ce n’est qu’en le vivant pour soi que l’on peut réellement comprendre ce que c’est que de « voler », car comme le disent souvent les parachutistes : « si voyager en avion, c'est voler; alors voyager en bateau, c'est nager ». En bref, la sensation que procure le parachutisme ne s’explique pas… elle se vit. Pour moi, cela se traduit par un calme et une clarté inimaginables, l’impression de me trouver entièrement plongée dans l'immédiat – car pendant le saut, je ne peux penser à rien d’autre.
Participants do not freeze with fear; instead their perceptions seem to open up, resulting in the same heightened sense of awareness and calmness associated with meditation. [...] This mental state of complete involvement and focus, a loss of self-consciousness and a sense of passing time is what psychologists term 'flow.' For centuries, practitioners of Eastern religions have sought flow through meditation. […] many extreme athletes report transcendental flow experiences similar to those of meditation practitioners.
Sept jours après mon premier saut, je me jetais de nouveau d’un avion, mais cette fois-ci, j’étais équipée de mon propre parachute. J'étais accompagnée de deux instructeurs durant la chute libre, mais une fois ma voilure ouverte, je me suis retrouvée complètement seule, avec pour seul contact humain une radio par lequel un instructeur au sol me dirigeait vers l'aire d'atterrissage. Je me sentais libre. Je volais en quelque sorte de mes propres ailes. Et c’est comme ça que j’ai été piquée par le virus du parachutisme.
Heureusement, j’étais bien attachée à un instructeur tandem (tandem master) qui a ouvert notre parachute 45 secondes après que nous ayons sauté de l'avion, et qui nous a posés tout doucement sur l’aire d’atterrissage quelques minutes plus tard. Mais avant même de toucher le sol, je voulais recommencer.
Impossible d’exprimer par des mots la sensation éprouvée par la chute libre! Tout le monde se demande quel effet cela fait de sauter en parachute. Est-ce comme se laisser tomber? Ou est-ce plutôt comme flotter dans l’eau ou faire de l’apnée? En fait, ce n’est qu’en le vivant pour soi que l’on peut réellement comprendre ce que c’est que de « voler », car comme le disent souvent les parachutistes : « si voyager en avion, c'est voler; alors voyager en bateau, c'est nager ». En bref, la sensation que procure le parachutisme ne s’explique pas… elle se vit. Pour moi, cela se traduit par un calme et une clarté inimaginables, l’impression de me trouver entièrement plongée dans l'immédiat – car pendant le saut, je ne peux penser à rien d’autre.
Participants do not freeze with fear; instead their perceptions seem to open up, resulting in the same heightened sense of awareness and calmness associated with meditation. [...] This mental state of complete involvement and focus, a loss of self-consciousness and a sense of passing time is what psychologists term 'flow.' For centuries, practitioners of Eastern religions have sought flow through meditation. […] many extreme athletes report transcendental flow experiences similar to those of meditation practitioners.
Sept jours après mon premier saut, je me jetais de nouveau d’un avion, mais cette fois-ci, j’étais équipée de mon propre parachute. J'étais accompagnée de deux instructeurs durant la chute libre, mais une fois ma voilure ouverte, je me suis retrouvée complètement seule, avec pour seul contact humain une radio par lequel un instructeur au sol me dirigeait vers l'aire d'atterrissage. Je me sentais libre. Je volais en quelque sorte de mes propres ailes. Et c’est comme ça que j’ai été piquée par le virus du parachutisme.
mercredi 16 septembre 2009
INTP
According to this test, my Myers-Brigg personality type is INTP. Interesting that I'm described as an architect - but I think it suits me well, I've always loved to design new systems. (Here's another INTP profile.)
Apparently my ideal career is in:
education;
natural science;
computer programming;
engineering;
law; or
as a librarian.
Well, I've always wanted to be a librarian, for as long as I can remember. I suppose a terminologist is a bit like a research librarian in some ways; and my work is education-related too. I think I've really found the perfect field for me.
Oh, and apparently "INTPs have a natural advantage as, for example, grammarians and linguists". :)
Apparently my ideal career is in:
education;
natural science;
computer programming;
engineering;
law; or
as a librarian.
Well, I've always wanted to be a librarian, for as long as I can remember. I suppose a terminologist is a bit like a research librarian in some ways; and my work is education-related too. I think I've really found the perfect field for me.
Oh, and apparently "INTPs have a natural advantage as, for example, grammarians and linguists". :)
mardi 8 septembre 2009
Générations
Selon cet article, je fais partie du début de la Génération Y... je ne suis pas aussi à l'aise avec le partage d'informations que ceux qui sont plus jeunes que moi (article super intéressant!), mais j'ai quand même une page sur Facebook, j'ai déjà participé activement (mais sous anonymat) à Livejournal, j'ai un compte Flickr. J'aime pouvoir rencontrer des gens et échanger avec eux en ligne. Sans anonymat, un peu moins. Mais je regarde les personnes comme Nicole Balch et je me dis que, professionnellement, ce serait bon d'avoir une page Web, un profil sur LinkedIn (done!), etc. Et après tout, MB et moi ne serions peut-être pas ensemble aujourd'hui si ce n'était de Facebook...
vendredi 28 août 2009
I am thankful for...
- both of my loving and caring parents always being there for me no matter what
- having found a wonderful partner to share my life with
- having a nice big apartment in a great location that I feel at home in
- my health
- my job that I love, that pays well and is related to my field of study
- my friends
- being able to talk to my little brother, picking up where we left off no matter how long it’s last been since we saw each other
- being able to understand complex instructions and/or ideas relatively quickly
- having found another passion in skydiving
- everyone who has ever helped me, coached me or given me advice (in skydiving or in life)
- never worrying about getting enough to eat
- living in a country and a time period where women are just as free as men
- being free to decide if I want to get married or not
- being free to decide if I want to take my husband's name or not
- being free to decide if/when I want to have kids
- having a job with amazing benefits, including health care and maternity leave
- having (access to) a car
- having too many books to read
jeudi 19 mars 2009
A bit more about me (Meme)
There's been a meme floating around for a while about relationships, and I thought it'd be fun to do the version My Life in Books posted (which she got off someone else).
How long did you know each other before you began dating?
We met at a wedding (cheesy but true) and then started dating two months later.
How old are you?
Mid-twenties/early thirties.
Did you go to the same school?
Nope. He studied in Montreal and Toronto and I studied in Ottawa.
Are you from the same home town?
We grew up in cities seven hours apart. He's from a city of about 50,000 people, I grew up in a city of about 10,000.
Who came to the couple with more books?
Definitely me!! He's good at "reading and releasing", in that he's not a hoarder or collector like I am. He doesn't buy a lot of books and often passes them on to other people once he's done reading them. Now that we have a home, though, and space for books, he might be tempted to hold on to a few more.
Who reads more?
Hmm, not sure. We both read while commuting and traveling, but he has longer commutes than I do. I read before bed pretty much every night and whenever I have a spare moment in the evening or weekends. He has been known to spend entire days in bed reading. So I guess it just depends on the moment.
Reading and professional life—a match or a mismatch?
Me - yes, him - not at all. Reading is part of my job (I have to read a LOT, but I don't read novels, it's not a literary job at all). He works with a lot of uneducated people and could not read while working - impossible.
Did you have different childhoods, in terms of reading?
Similar in some ways but very different too. Our parents both always encouraged us to read. However, he saw his dad reading a lot more than I saw my parents. My mom read to me a lot when I was very little, but then it became very much of a solitary activity for me. Reading was part of family life for him I think.
Any disagreements over authors or books?
There are some books that he's loved that I just couldn't get into. But no, we haven't really had big disagreements over any authors or books. We really like a lot of the same things.
Best gifted books over the history of your couple?
Best? I don't know. But worst gifted book is probably the very first present I gave him, I really didn't know him well at the time and gave him a book that I hadn't even read yet. I really had no idea what to get him. The book turned out to be ok, but it wasn't his style at all.
Who reads faster?
In English, me; in French, him.
Are books a main hobby for you both?
No, not a main hobby. It was for me during some periods of my life, but now we are both are involved in so many other activities I can't say it's our main hobby.
Current books
He's reading the French version of Ken Follett's Pillars of the Earth, I think. I'm finishing up the same book (in English) which I started a looooong time ago (and then we can fight about who gets to read the sequel first, we only have one copy). I'm also reading Francine Ouellet's Le Grand Blanc, which he read just before me, and Maria Chapdelaine. I'm actually in the middle of quite a few books at the moment, but I won't list them all here. The book I pick up depends on my mood and where I am.
samedi 2 février 2008
About me
I work in the field of translation. I am a perpetual student. I love books and words and languages and would like to become a librarian (although my work as a terminologist sometimes resembles that of a research librarian a lot).
I grew up in a French-speaking home, but my parents sent me to an English school. It's only once I moved away to university that I decided to start studying full-time in French.
Sometimes I write in French here, sometimes (often) in English. I'm often at a loss when people ask what my "first language" is, because even if French is the first language I learned, the language of both my parents and the language I speak at home every day with MB, I'm just as comfortable, if not more, writing and speaking in English.
I started this blog just as a place to write down random thoughts and ideas - basically anything that was going through my head. But I'd like to try to write more regularly here, once I'm done my M.A.
Learn more about me by reading my posts tagged "about".
What sort of diary should I like mine to be? Something loose-knit and yet not slovenly, so elastic that it will embrace anything, solemn, slight or beautiful, that comes into my mind. I should like it to resemble some deep old desk or capacious hold-all, in which one flings a mass of odds and ends without looking them through. I should like to come back, after a year or two, and find that the collection had sorted itself and refined itself and coalesced, as such deposits so mysteriously do, into a mould, transparent enough to reflect the light of our life, and yet steady, tranquil compounds with the aloofness of a work of art. The main requisite, I think, on reading my old volumes, is not to play the part of a censor, but to write as the mood comes or of anything whatever; since I was curious to find how I went for things put in haphazard, and found the significance to lie where I never saw it at the time.
(Virginia Woolf)
I grew up in a French-speaking home, but my parents sent me to an English school. It's only once I moved away to university that I decided to start studying full-time in French.
Sometimes I write in French here, sometimes (often) in English. I'm often at a loss when people ask what my "first language" is, because even if French is the first language I learned, the language of both my parents and the language I speak at home every day with MB, I'm just as comfortable, if not more, writing and speaking in English.
I started this blog just as a place to write down random thoughts and ideas - basically anything that was going through my head. But I'd like to try to write more regularly here, once I'm done my M.A.
Learn more about me by reading my posts tagged "about".
What sort of diary should I like mine to be? Something loose-knit and yet not slovenly, so elastic that it will embrace anything, solemn, slight or beautiful, that comes into my mind. I should like it to resemble some deep old desk or capacious hold-all, in which one flings a mass of odds and ends without looking them through. I should like to come back, after a year or two, and find that the collection had sorted itself and refined itself and coalesced, as such deposits so mysteriously do, into a mould, transparent enough to reflect the light of our life, and yet steady, tranquil compounds with the aloofness of a work of art. The main requisite, I think, on reading my old volumes, is not to play the part of a censor, but to write as the mood comes or of anything whatever; since I was curious to find how I went for things put in haphazard, and found the significance to lie where I never saw it at the time.
(Virginia Woolf)
Qui suis-je?
Je suis une lectrice compulsive (LCA*), une liseuse, une lisarde, une bibliophile, une bibliomane... possiblement une bibliolâtre**.
Je suis aussi terminologue, traductrice et linguiste de formation, étudiante perpétuelle et lexicographe en herbe. J'aime les mots et les langues, de toute évidence. Et je rêve depuis que je suis petite de devenir bibliothécaire.
J'ai grandi dans un milieu francophone, mais je suis allée à l'école en anglais. (N'habitant pas au Québec, je n'étais pas obligée d'aller à l'école en français même si mes deux parents sont francophones.)
Je vis donc une crise identitaire depuis mon « retour » aux études en français à l'université. Je suis francophone, mais j'ai passé tellement de temps dans le monde anglophone que je suis parfois plus à l'aise en anglais. C'est donc difficile pour moi de répondre à la question « quelle est ta langue maternelle? » J'ai appris le français en premier. Mais j'ai découvert la joie de la lecture en deuxième année du primaire, avec des livres en anglais. Pour cette raison, je crois que j'écris mieux en anglais. Lorsque je parle anglais, on me prend pour une anglophone. Je comprends les références culturelles du monde anglophone souvent mieux que celles du monde francophone. (Ça commence à changer.) Je lis en français seulement depuis l'université. Nancy Huston est la seule autre personne qui pourrait me comprendre, je crois.
Donc voilà, c'est moi. Ce blogue est pour moi. Je m'en sers pour noter les lectures que je fais ou bien les articles que j'ai lus en ligne. Peut-être qu'un jour (lorsque je ne serai plus aux études, peut-être?) je prendrai le temps d'écrire de vrais billets.
Learn more about me by reading my posts tagged "about".
*« Le LCA achète et note plus de livres qu'il ne pourra jamais lire dans toute sa vie. »
**bibliolâtre, subst. et adj. « [Personne] qui aime les livres à l'excès ». Mais est-ce vraiment possible de TROP aimer les livres?
Je suis aussi terminologue, traductrice et linguiste de formation, étudiante perpétuelle et lexicographe en herbe. J'aime les mots et les langues, de toute évidence. Et je rêve depuis que je suis petite de devenir bibliothécaire.
J'ai grandi dans un milieu francophone, mais je suis allée à l'école en anglais. (N'habitant pas au Québec, je n'étais pas obligée d'aller à l'école en français même si mes deux parents sont francophones.)
Je vis donc une crise identitaire depuis mon « retour » aux études en français à l'université. Je suis francophone, mais j'ai passé tellement de temps dans le monde anglophone que je suis parfois plus à l'aise en anglais. C'est donc difficile pour moi de répondre à la question « quelle est ta langue maternelle? » J'ai appris le français en premier. Mais j'ai découvert la joie de la lecture en deuxième année du primaire, avec des livres en anglais. Pour cette raison, je crois que j'écris mieux en anglais. Lorsque je parle anglais, on me prend pour une anglophone. Je comprends les références culturelles du monde anglophone souvent mieux que celles du monde francophone. (Ça commence à changer.) Je lis en français seulement depuis l'université. Nancy Huston est la seule autre personne qui pourrait me comprendre, je crois.
Donc voilà, c'est moi. Ce blogue est pour moi. Je m'en sers pour noter les lectures que je fais ou bien les articles que j'ai lus en ligne. Peut-être qu'un jour (lorsque je ne serai plus aux études, peut-être?) je prendrai le temps d'écrire de vrais billets.
Learn more about me by reading my posts tagged "about".
*« Le LCA achète et note plus de livres qu'il ne pourra jamais lire dans toute sa vie. »
**bibliolâtre, subst. et adj. « [Personne] qui aime les livres à l'excès ». Mais est-ce vraiment possible de TROP aimer les livres?
Pourquoi « lisarde »?
http://lisarde.blogspot.com
Que veux dire lisarde?
Lisard, subst. masc. (dans l'article LISEUR, -EUSE, subst.)
REM. Lisard, subst. masc. Var[iante] pop[ulaire] ou péj[orative] de liseur.
Réponds-moi sans mentir, si tu le peux, chien de lisard; d'où connais-tu Mme de Rênal, quand lui as-tu parlé? (STENDHAL, Le Rouge et Le Noir, 1830, p. 19).
(Source : TLFi)
Les héros des romans de Stendhal sont souvent de grands lecteurs, et Julien Sorel, le protgaoniste de Le Rouge et le Noir, ne fait pas exception. Voici comment le lecteur est présenté à Julien pour la première fois :
En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor, personne ne répondit. [...] Celui-ci se dirigea vers le hangar en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu’il aurait dû occuper, à côté de la scie. Il l’aperçut à cinq ou six pieds plus haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture. Au lieu de surveiller attentivement l’action de tout le mécanisme, Julien lisait. [...]
Ce fut en vain qu’il appela Julien deux ou trois fois. L’attention que le jeune homme donnait à son livre ! [...]
Que veux dire lisarde?
Lisard, subst. masc. (dans l'article LISEUR, -EUSE, subst.)
REM. Lisard, subst. masc. Var[iante] pop[ulaire] ou péj[orative] de liseur.
Réponds-moi sans mentir, si tu le peux, chien de lisard; d'où connais-tu Mme de Rênal, quand lui as-tu parlé? (STENDHAL, Le Rouge et Le Noir, 1830, p. 19).
(Source : TLFi)
Les héros des romans de Stendhal sont souvent de grands lecteurs, et Julien Sorel, le protgaoniste de Le Rouge et le Noir, ne fait pas exception. Voici comment le lecteur est présenté à Julien pour la première fois :
En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor, personne ne répondit. [...] Celui-ci se dirigea vers le hangar en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu’il aurait dû occuper, à côté de la scie. Il l’aperçut à cinq ou six pieds plus haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture. Au lieu de surveiller attentivement l’action de tout le mécanisme, Julien lisait. [...]
Ce fut en vain qu’il appela Julien deux ou trois fois. L’attention que le jeune homme donnait à son livre ! [...]
jeudi 10 mai 2007
Art on my body
I've wanted a tattoo since I was young. I think it's a good thing we have to wait until we're 16, or 18, to get one, because even if the ideas I had when I was younger lasted a really long time (and I thought I would never tire of them!), I still wouldn't want them tattooed on my body now.
But... I finally decided to just take the plunge, fully knowing that when I'm 40 I may not like my tattoo as much as I do now.
I thought I'd tattoo something that represented me. I thought a tree would be a great symbol: it represents growth, and learning, and my love of nature. But really, I cannot think of one thing I am more passionate about than books. So... no, I didn't tattoo a book on my body. But I had an artist draw a beech leaf on me, as (a) it's a part of a tree and (b) etymologically speaking, the word book might have its roots (ha) in the word beech.
So voilà. It looks a bit like this:
As for the placement, there's a good reason why it's on my foot. It's therapeutic, in fact. But I'll write about my feet some other time...
But... I finally decided to just take the plunge, fully knowing that when I'm 40 I may not like my tattoo as much as I do now.
I thought I'd tattoo something that represented me. I thought a tree would be a great symbol: it represents growth, and learning, and my love of nature. But really, I cannot think of one thing I am more passionate about than books. So... no, I didn't tattoo a book on my body. But I had an artist draw a beech leaf on me, as (a) it's a part of a tree and (b) etymologically speaking, the word book might have its roots (ha) in the word beech.
So voilà. It looks a bit like this:
As for the placement, there's a good reason why it's on my foot. It's therapeutic, in fact. But I'll write about my feet some other time...
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